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Les
dames sont belles, elles sont le bijou de la cour, du château,
l´inspiration des poètes,..
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les
ceintures sont des accessoires indispensables au vêtement
médieval qui n´a pas de poches. C´est à
la ceinture qu´on suspendait les clés, les petits sacs-
pour les monnaies-, le couteau ou certains outils.
Elles sont en cuir, en argent, même en or: de beaux travaux
d´orfèvres. Elles deviennent plus ajustées et
se placent parfois sous la poitrine. |
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les
bijoux des fortunés: des bagues, des boucles
d´oreille, des broches, un fermail pour attacher le manteau.
Des rubis, appelés”balais”, des perles et des saphirs.
Le diamant devient à la mode au XVè siècle. Ce
sont des cadeaux à offrir ou à échanger entre
amoureux. |
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Le
maquillage doit être presque invisible. La
femme maquillée va tout droit en enfer, elle est damnée.
Le teint doit être clair, le bronzage signalait le dur travail
à la campagne et n´était pas élégant.
Recettes de fard, d´épilatoires, de teintures, de crèmes
et de pommades sont attribuées à des médecins
célèbres comme Henri de Mondeville.
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La
toilette quotidienne:
Comme on partage les chambres, on ne nettoie que les parties visibles
du corps: les mains, les ongles et le visage.
Seuls les gens les plus riches pouvaient s'offrir le plaisir d'un
bain chaud et parfumé car cela coûtait extrêmement
cher. Pour en prendre un, le seigneur dépensait l'équivalent
du salaire hebdomadaire d'un manoeuvre. Le savon à l'huile
d'olive parfumé aux herbes fut utilisé dans le sud de
l'Europe dès le VIIIè siècle. Dans le nord, où
l'on se servait d'un produit local fait à base de graisse animale,
de cendre et de soude, le savon ne fut introduit que beaucoup plus
tard. |
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Les
vêtements étaient très serrés
aux manches et à la taille.
Les femmes, tout comme les hommes, portaient un bliaut (tunique) fait
dans une matière riche et plissée. Les jupes des femmes
touchaient le sol car on ne devait pas voir leurs chevilles. Elles
portaient par-dessus la robe une cotte-hardie puis une sorte de chasuble.
En hiver, elles portaient une cape épaisse et ample. Pas de
décolleté trop hardi qui attirerait les regards des
hommes.
Les changements apparaissent surtout au XIVè et XVè
siècles. Le costume devient plus ajusté et décolleté. |
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Les
étoffes: Seulement pour les riches: le lin
fin d'Alsace, le lainage épais et le velours noir d'Italie,
la soie d'Orient et les fourrures.
Au XIIIème siécle, c'est en France que Jean-Baptiste
de Cambrai tisse les premières toiles fines de lin : "les
Batistes". Les tissus ainsi que les couleurs marquent le statut
social et la hiérarchie, et l´Eglise a imposé
des codes somptuaires très stricts dans certains pays.
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La
broderie médiévale la plus célèbre
et la plus grande est la tapisserie de Bayeux, (d'un point de vue
technique, il s'agit d'une broderie et non d'une tapisserie), réalisée
au cours du XIè siècle, elle évoque, en laine
de couleur sur une toile de lin, la conquête Normande de l'Angleterre
en 1066.
La dame à la licorne, conservée dans le musée
de Cluny à Paris. Ce sont six tapis très beaux et si
bien conservés qu´ils ont de belles couleurs et qui représentent
une dame dans son entourage: Un jardin, des animaux, la servante,
la musique, les bijoux....
Il est prouvé qu'entre le Xè et le XIIIè siècl,
les châtelaines, dans leurs attentes interminables, copiaient
au point de croix les motifs des tapis que leurs époux, entre
deux croisades, ramenaient d'Orient.
Les broderies étaient des bordures ornementales, naturellement
géométriques qui s´applicaient au bord des ourlets
et des manches de vêtements masculins et féminins. |
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Le
vêtement d'intérieur:
Les femmes passent un doublet, c'est à dire un gilet piqué
et ouaté, puis une cotte, qui est une robe longue et largement
évasée vers le bas. Par-dessus, on enfile un surcot,
qui peut prendre diverses formes et être de matières
variées. Souvent fourré pour l'hiver et single (sans
doublure) pour l'été, ce peut être un vêtement
aussi long que la cotte, ou une simple jaquette, avec ou sans manches,
avec ou sans passementeries, broderies, fourrures, etc. Des surcots
faciles à laver et sans manches se passaient sur les vêtements
avant le repas, et tenaient lieu de serviette.
La ceinture, est souvent de cuir, parfois brodée ou orfévrée.
On l'utilise pour suspendre les couteaux, les clefs, la bourse,
etc.
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Le
vêtement d'extérieur:
est un manteau sans manches, parfois muni d'un capuchon, et que l'on
fermait sur la poitrine par une agrafe, laquelle pouvait être
un simple crochet, ou un bijou très travaillé. Le manteau
d'hiver était par ailleurs souvent fourré de lapin,
ou d'écureuil. |
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Les
chaussures:
Quand on n'allait pas pieds nus, les pieds et les jambes étaient
couverts par les chausses, des bas tricotés ou taillés
étroitement dans l'étoffe, et maintenus par des jarretières.
Parfois, les chausses étaient "semelées",
ce qui évitait de mettre une autre chaussure, surtout à
l'intérieur. Sinon, on portait des souliers faits d'étoffe
ou de cuir souple et, l'hiver des brodequins fourrés.
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Les femmes
nobles portaient des hennins
(chapeaux) ou des coiffes à cornes qui leur cachaient complètement
les cheveux.Les cheveux sont blonds de préférence
et le front large et dégagé. Ils peuvent se peigner
tressés en une ou deux longues nattes, en un chignon derrière
la tete et recouvert d´un chapeau ou d´un voile-couvre-chef
blanc.Ces
coiffes sont recouvertes de tissu façonné et parfois
d'une résille.
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Le parfum pendant le Haut Moyen
Age, les seules substances parfumées utilisées sont
consacrées au culte, ou à des fins de pur agrément
d'hygiène, pour faire reculer le peste ou les miasmes.
Dès le XIIè siècle, le goût pour les
substances parfumées renait, mais le parfum n'est accessible
qu'à une classe aisée de la population: Les riches
portent des boules à parfum remplies de musc, d´ambre
ou de résines aromatiques.
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