NOUVELLES

 

NE M’ATTENDEZ PAS À MES FUNÉRAILLES

Vicenç Ambrós, EOI Drassanes, niveau 2

Castries, Santa Lucía, le 28 juillet 2004

Chère famille,

Quand vous recevrez cette lettre ça fera trois mois, plus ou moins, que je serai mort... bon, plutôt dit, ça fera trois mois de ma chute à la Falaise de la Mouette, celle qu’il y a à côté de ma demeure du Nord de l’île de la Réunion.

Vous, chers parents, et peut-être vous aussi, la police, avez peut être-cru que ça a été une mort accidentelle. La falaise solitaire, l’altitude, mon âge... C’est facile de croire que j’ai été victime d’un accident. “Ce pauvre homme! Il a eu le mal de mer et il a tombé à la falaise...” ou bien “pauvre oncle! Il y avait du vent et en marchant tout seul par là... C’est terrible!”.

Mais non, chers parents! Pour votre joie et votre soulagement, je vous confirme que je suis vivant et, pour renforcer votre tranquillité, je me trouve très bien. Quand  je suis tombé de la falaise, l’eau de mer m’a fait réagir et récupérer la conscience. Et même si vous ne le saviez pas, je sais nager parfaitement. C’est sur cela que... bon, je crois que maitenant je le peux dire, que c’est sur cela que mon assassin n’a pas compté. Oui, chers parents, mon assassin. Parce que quelqu’un m’a fait tomber de la falaise. Je suis sûr et certain de ça: ses mains dans mon dos, son visage couvert avec un passe-montagne ou quelque chose de similaire...

C’est une histoire de film: très simple, un peu pittoresque et... peut-être aussi romantique. J’étais en train de contempler le bleu puissant de la mer, le ciel pâle et le soleil à l’horizon, c’est à dire, en peu de mots, le paysage spectaculaire qu’il y avait devant moi, quand quelqu’un a mis sa main sur mon épaule droite. Je me suis retourné instinctivement et j’ai vu uniquement ses yeux et ses lèvres. Mais je les ai vus seulement une seconde, parce qu’à cet instant un rayon de soleil a étouffé mon regard et il m’a aveuglé. Et tout de suite,  je suis tombé dans l’inconscience. Après le contact avec l’eau, je me suis réveillé et j’ai nagé jusqu’à la plage. Et après... j’ai décidé de disparaître parce que je crignais un autre attentat contre ma vie.

Il y avait trois personnes dans ma maison. C’étaient mes trois neveux et, par conséquent, mes trois assassins potentiels. Parce que seulement eux avaient un mobile suffisamment important pour me tuer. Il y avait ma chère Sophie. Ma petite nièce. Une jeune fille brune très sympathique et très jolie aussi. Elle a beaucoup de problèmes avec les garçons, parce que tous souhaitent sortir avec elle. Mais elle a une personnalité très forte et refuse la majorité des invitations. Elle aime beaucoup la mode et la modernité... C’est peut être par ça, chère Sophie, que je ne te comprends pas bien du tout. Mais bon, je t’envoie un baiser et je te souhaite une vie de bonheur... avec mon argent, bien sûr!

Le deuxième suspect c’est, comme il dit, un homme de la vieille école. Monsieur Fréderich Saint Justin, un juge brillant, très conservateur et aussi très célèbre pour ses sentences, qui démontrent l’application dure, rigoureuse et froide de la loi. Beaucoup des gens pensent que cette rigueur n’est pas du tout normale, mais bon, il dit que la loi c’est la loi... et le délinquant le délinquant. Je crois, cher Fréderich, que ce n’est pas vrai du tout. Le délinquant est une personne comme toi ou moi-même, par exemple, et la vie humaine, qui est très complexe, n’admet pas ces simplifications... Si tu me comprends, j’espère que maintenant tu me pardonnes mon délit, c’est à dire, de ne pas avoir reconnu notre relation de parenté quand tu étais un enfant. J’admets que je t’ai privé d’une enfance confortable.  Cependant je suppose qu’une bonne partie de ma fortune te récompensera.

Et finalement il y avait aussi ma chère Genèvieve, la directrice sévère d’un lycée élitiste, le Marie Vorgmann de Paris. C’est une quinquagénaire qui a la critique facile et qui est complètement insupportable. Ah, chère Genèvieve... Tu n’auras plus jamais honte de moi, de mes extravagances et de mon style de vie. Je souhaite qu’une partie de ma fortune soit suffisante pour oublier... tous les mauvais moments que nous avons passés ensemble.

Mais il y a une personne que j’ai trompée, parce que maintenant je veux déshériter la personne qui m’a fait tomber de la falaise. Oui, chère famille, je l’ai découverte. C’est très simple; j’étais en train de contempler la mer et le soleil qu’il y avait devant moi, quand l’assassin a mis sa main sur mon épaule droite. Je me suis retourné instinctivement et j’ai vu uniquement ses yeux et ses lèvres. Bon, mais à cet instant un rayon de soleil a étouffé mon regard et il m’a aveuglé. Mais comment si j’avais le soleil derrière? Eh bien, c’est très facile; parce que quelque chose de brillant sur le visage de mon assassin a reflété la lumière du soleil. Et si j’ai vu seulement les yeux et les lèvres... Qu’est-ce qu’il y avait de brillant? Cela pouvait seulement être un piercing à la bouche. Et l’unique personne capable de porter un piercing c’était ma chère Sophie, parce que les deux autres... ils sont trop conservateurs. Par conséquent, je déshérite ma nièce Sophie Lounart Saint Justin et je l’accuse de tentative d’assassinat

Eh bien, c’est fini! Adieu a tous parce que je ne reviendrai jamais. J’ai des revenus et beaucoup de comptes secrets. C’est curieux... maitentant je me rappelle d’une chanson très célèbre de Henri Salvador...

J’ai cru,

être au bout de l’aventure,

mais mon coeur, lui, me murmure

qu’il y a

tants de rêves à vivre encore.

M. Pierre Charles Saint Justin Morlain

PS: Ah, et bien sûr, ne m’attendez pas à mes funérailles...

 

LE DUEL ENTRE HERCULE POIROT ET SHERLOCK HOLMES

 Vicenç Ambrós, EOI Drassanes, niveau 2


Il était une fois un personnage très riche qui vivait à Paris. Il était très riche parce qu’il avait quelques mines de diamants en Afrique. Un jour il a trouvé un diamant magnifique, spécial, et peut être un des plus grands du monde. Il l’a appelé “l’Étoile Blanche”. Il a décidé d’organiser une fête pour la présentation en société de ce bijou impressionnant. Mais comme il était une personne très originale, il a préparé une fête de déguisements. Et concrètement, les invités devaient se déguiser comme les plus célèbres détectives de la fiction.

Pendant cette fête (oh suprise!) le diamant a disparu. Mais seulement deux personnes étaient au lieu où était le bijou, et par conséquent seulement ces deux personnes pouvaient voler “l’Étoile Blanche”.

Le premier suspect était Monsieur Jacques De La Fontaine. Il était journaliste et directeur d’un journal parisien, et un bon ami du propriétaire du diamant. Son déguisement était de Sherlock Holmes. Par conséquent, ses vêtements étaient composés d’une cape, d’un chapeau caratéristique et, bien sûr, d’une pipe. Il était dans la chambre du diamant au moment où il avait disparu parce que son ami l’avait invité à voir cette petite merveille avant les autres invités.

Le deuxième suspect était Monsieur Charles Lamour, un autre journaliste mais plus célèbre que le précédent, parce qu’était présentateur d’une émission à France 3. Il imitait le détective belge Hercule Poirot. Il portait des vêtements élégants, des souliers vernis, une canne et, naturellement, une moustache postiche. Il était dans la chambre du diamant au même moment que Monsieur De La Fontaine parce que le riche personnage propriétaire du diamant, très bon ami aussi de Monsieur Lamour, ne voulait pas s’exposer à laisser une personne seule avec le diamant. Entre les deux professionnels du journalisme il y avait une forte concurrence et ils étaient des ennemis déclarés.

Comme des authentiques détectives, les deux suspects ont fait des recherches, conscients de la situation. Les principales conclusions étaient que l’alarme n’avait pas sonné et que le voleur avait ouvert la vitrine du diamant par une petite ouverture qu’il y avait derrière.

Monsieur Lamour a accusé Monsieur De La Fontaine et vice versa. Chacun croyait que l’autre avait profité d’une distraction momentanée de lui-même. Mais la police a arrêté Monsieur Lamour, c’est à dire l’imitateur de Monsieur Poirot. La cause était très simple: sa main passait par l’ouverture de la vitrine et celle de Monsieur De La Fontaine n’y passait pas. Cependant, après avoir fouillé Monsieur Lamour, la police l’a libéré parce qu’il n’avait pas le diamant sur lui. Car où était le diamant?

Une jeune détective privée, Évelyne Corelle, a découvert le piège et elle l’a raconté au propriétaire du diamant. Malgré leur antipathie (qui pouvoit être partiellement fausse), les deux hommes s’étaient mis d’accord pour voler le diamant: “Monsier Poirot” l’avait pris de la vitrine et “Monsieur Holmes” l’avait caché. Concrètement, Corelle l’a trouvé à l’intérieur de la pipe de “Sherlock Holmes”.

À cet instant, le propriétaire du diamant a dit: “deux immortels et brillants détectives incarnés par deux vulgaires et stupides voleurs; c’est une insulte intolérable à l’intelligence! Et tout ça pour mon diamant... Enfin, ils sont tombés dans mon piège! S’ils avaient su qu’en réalité c’était une imitation...”.

 

Retour à la page d'accueil