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Vicenç
Ambrós, EOI Drassanes, niveau 2
Chère
famille,
Quand
vous recevrez cette lettre ça fera trois mois, plus ou moins, que je serai
mort... bon, plutôt dit, ça fera trois mois de ma chute à la Falaise de la
Mouette, celle qu’il y a à côté de ma demeure du Nord de l’île de la Réunion.
Vous,
chers parents, et peut-être vous aussi, la police, avez peut être-cru que ça
a été une mort accidentelle. La falaise solitaire, l’altitude, mon âge...
C’est facile de croire que j’ai été victime d’un accident. “Ce pauvre
homme! Il a eu le mal de mer et il a tombé à la falaise...” ou bien
“pauvre oncle! Il y avait du vent et en marchant tout seul par là... C’est
terrible!”.
Mais
non, chers parents! Pour votre joie et votre soulagement, je vous confirme que
je suis vivant et, pour renforcer votre tranquillité, je me trouve très bien.
Quand je suis tombé de la falaise,
l’eau de mer m’a fait réagir et récupérer la conscience. Et même si vous
ne le saviez pas, je sais nager parfaitement. C’est sur cela que... bon, je
crois que maitenant je le peux dire, que c’est sur cela que mon assassin n’a
pas compté. Oui, chers parents, mon assassin. Parce que quelqu’un m’a fait
tomber de la falaise. Je suis sûr et certain de ça: ses mains dans mon dos,
son visage couvert avec un passe-montagne ou quelque chose de similaire...
C’est
une histoire de film: très simple, un peu pittoresque et... peut-être aussi
romantique. J’étais en train de contempler le bleu puissant de la mer, le
ciel pâle et le soleil à l’horizon, c’est à dire, en peu de mots, le
paysage spectaculaire qu’il y avait devant moi, quand quelqu’un a mis sa
main sur mon épaule droite. Je me suis retourné instinctivement et j’ai vu
uniquement ses yeux et ses lèvres. Mais je les ai vus seulement une seconde,
parce qu’à cet instant un rayon de soleil a étouffé mon regard et il m’a
aveuglé. Et tout de suite, je suis
tombé dans l’inconscience. Après le contact avec l’eau, je me suis réveillé
et j’ai nagé jusqu’à la plage. Et après... j’ai décidé de disparaître
parce que je crignais un autre attentat contre ma vie.
Il
y avait trois personnes dans ma maison. C’étaient mes trois neveux et, par
conséquent, mes trois assassins potentiels. Parce que seulement eux avaient un
mobile suffisamment important pour me tuer. Il
y avait ma chère Sophie. Ma petite nièce. Une jeune fille brune très
sympathique et très jolie aussi. Elle a beaucoup de problèmes avec les garçons,
parce que tous souhaitent sortir avec elle. Mais elle a une personnalité très
forte et refuse la majorité des invitations. Elle aime beaucoup la mode et la
modernité... C’est peut être par ça, chère Sophie, que je ne te comprends
pas bien du tout. Mais bon, je t’envoie un baiser et je te souhaite une vie de
bonheur... avec mon argent, bien sûr!
Le
deuxième suspect c’est, comme il dit, un homme de la vieille école. Monsieur
Fréderich Saint Justin, un juge brillant, très conservateur et aussi très célèbre
pour ses sentences, qui démontrent l’application dure, rigoureuse et froide
de la loi. Beaucoup des gens pensent que cette rigueur n’est pas du tout
normale, mais bon, il dit que la loi c’est la loi... et le délinquant le délinquant.
Je crois, cher Fréderich, que ce n’est pas vrai du tout. Le délinquant est
une personne comme toi ou moi-même, par exemple, et la vie humaine, qui est très
complexe, n’admet pas ces simplifications... Si tu me comprends, j’espère
que maintenant tu me pardonnes mon délit, c’est à dire, de ne pas avoir
reconnu notre relation de parenté quand tu étais un enfant. J’admets que je
t’ai privé d’une enfance confortable. Cependant je suppose qu’une bonne partie de ma fortune te récompensera.
Et
finalement il y avait aussi ma chère Genèvieve, la directrice sévère d’un
lycée élitiste, le Marie Vorgmann de Paris. C’est une quinquagénaire qui a
la critique facile et qui est complètement insupportable. Ah, chère Genèvieve...
Tu n’auras plus jamais honte de moi, de mes extravagances et de mon style de
vie. Je souhaite qu’une partie de ma fortune soit suffisante pour oublier...
tous les mauvais moments que nous avons passés ensemble.
Mais
il y a une personne que j’ai trompée, parce que maintenant je veux déshériter
la personne qui m’a fait tomber de la falaise. Oui, chère famille, je l’ai
découverte. C’est très simple; j’étais en train de contempler la mer et
le soleil qu’il y avait devant moi, quand l’assassin a mis sa main sur mon
épaule droite. Je me suis retourné instinctivement et j’ai vu uniquement ses
yeux et ses lèvres. Bon, mais à cet instant un rayon de soleil a étouffé mon
regard et il m’a aveuglé. Mais comment si j’avais le soleil derrière? Eh
bien, c’est très facile; parce que quelque chose de brillant sur le visage de
mon assassin a reflété la lumière du soleil. Et si j’ai vu seulement les
yeux et les lèvres... Qu’est-ce qu’il y avait de brillant? Cela pouvait
seulement être un piercing à la bouche. Et l’unique personne capable de
porter un piercing c’était ma chère Sophie, parce que les deux autres... ils
sont trop conservateurs. Par conséquent, je déshérite ma nièce Sophie
Lounart Saint Justin et je l’accuse de tentative d’assassinat
Eh
bien, c’est fini! Adieu a tous parce que je ne reviendrai jamais. J’ai des
revenus et beaucoup de comptes secrets. C’est
curieux... maitentant je me rappelle d’une chanson très célèbre de Henri
Salvador...
“J’ai
cru,
être
au bout de l’aventure,
mais
mon coeur, lui, me murmure
qu’il
y a
tants
de rêves à vivre encore.”
PS:
Ah, et bien sûr, ne m’attendez pas à mes funérailles...
Vicenç
Ambrós, EOI Drassanes, niveau 2
Pendant
cette fête (oh suprise!) le diamant a disparu. Mais seulement deux personnes étaient
au lieu où était le bijou, et par conséquent seulement ces deux personnes
pouvaient voler “l’Étoile Blanche”.
Le
premier suspect était Monsieur Jacques De La Fontaine. Il était journaliste et
directeur d’un journal parisien, et un bon ami du propriétaire du diamant.
Son déguisement était de Sherlock Holmes. Par conséquent, ses vêtements étaient
composés d’une cape, d’un chapeau caratéristique et, bien sûr, d’une
pipe. Il était dans la chambre du diamant au moment où il avait disparu parce
que son ami l’avait invité à voir cette petite merveille avant les autres
invités.
Le
deuxième suspect était Monsieur Charles Lamour, un autre journaliste mais plus
célèbre que le précédent, parce qu’était présentateur d’une émission
à France 3. Il imitait le détective belge Hercule Poirot. Il portait des vêtements
élégants, des souliers vernis, une canne et, naturellement, une moustache
postiche. Il était dans la chambre du diamant au même moment que Monsieur De
La Fontaine parce que le riche personnage propriétaire du diamant, très bon
ami aussi de Monsieur Lamour, ne voulait pas s’exposer à laisser une personne
seule avec le diamant. Entre les deux professionnels du journalisme il y avait
une forte concurrence et ils étaient des ennemis déclarés.
Comme
des authentiques détectives, les deux suspects ont fait des recherches,
conscients de la situation. Les principales conclusions étaient que l’alarme
n’avait pas sonné et que le voleur avait ouvert la vitrine du diamant par une
petite ouverture qu’il y avait derrière.
Monsieur
Lamour a accusé Monsieur De La Fontaine et vice versa. Chacun croyait que
l’autre avait profité d’une distraction momentanée de lui-même. Mais la
police a arrêté Monsieur Lamour, c’est à dire l’imitateur de Monsieur
Poirot. La cause était très simple: sa main passait par l’ouverture de la
vitrine et celle de Monsieur De La Fontaine n’y passait pas. Cependant,
après avoir fouillé Monsieur Lamour, la police l’a libéré parce qu’il
n’avait pas le diamant sur lui. Car où était le diamant?
Une
jeune détective privée, Évelyne Corelle, a découvert le piège et elle l’a
raconté au propriétaire du diamant. Malgré leur antipathie (qui pouvoit être
partiellement fausse), les deux hommes s’étaient mis d’accord pour voler le
diamant: “Monsier Poirot” l’avait pris de la vitrine et “Monsieur
Holmes” l’avait caché. Concrètement, Corelle l’a trouvé à l’intérieur
de la pipe de “Sherlock Holmes”.
À
cet instant, le propriétaire du diamant a dit: “deux immortels et brillants détectives
incarnés par deux vulgaires et stupides voleurs; c’est une insulte intolérable
à l’intelligence! Et tout ça pour mon diamant... Enfin, ils sont tombés
dans mon piège! S’ils avaient su qu’en réalité c’était une
imitation...”.