FILMS FRANCOPHONES

 

 

 

François Truffaut, Les 400 coups

Aina Segura, PEI, UPF, niveau 3

C'est l'histoire d'un petit garçon qui habite à Paris avec ses parents et comme il n'est pas du tout heureux ni avec l'école ni avec sa famille, il décide de changer un peu sa vie et essaie de le faire avec l'aide d'un ami de l'école. Dans le film, le petit garçon est triste. Ses parents ont presque tous les jours des problèmes de couple et il sait que malheureusement, il est né sans qu'ils le désirent vraiment, de telle façon qu'il respire toujours l'hostilité chez lui et qu'il doit supporter des coups que la vie lui donne constamment et qui font qu'il se sente de plus en plus malheureux. C'est la raison du nom du film. Mais faire les 400 coups, c'est aussi une expression qui signifie faire beaucoup de bêtises. Il y a une fois où son professeur se fâche avec lui sans aucune raison compréhensible, c'est alors qu'il décide qu'il veut aller voir la mer. C'est comme son rêve, l'espoir qui fait qu'il soit vivant encore, comme si la mer était une manière d'oublier tout ce qui se passe. 

C'est un film en noir et blanc tourné en 1959 par le réalisateur François Truffaut qui a gagné un prix pour le meilleur réalisateur au Festival de Cannes et a été aussi candidat à l'Oscar pour le meilleur film étranger, pour le meilleur acteur-révélation et même pour le meilleur scénario. Il a obtenu en général un grand succès. Les 400 coups est bouleversant, surtout la partie de la fin. Cependant, le personnage du petit garçon, qui est évidemment le plus important, n'est pas du tout expressif dans quelques parties du film et quelques dialogues sont mêmes plats et souvent mauvais. Toutefois, en général, c'est une oeuvre cinématographique excellente et reconnue par les gens. 

 

François Truffaut, L'enfant sauvage

Carme Plana, PEI, UPF, niveau 3

L'été de 1798, dans un bois du sud de la France, un enfant qui était resté sauvage à cause de l'abandon de ses parents va vivre un grand changement. Une femme qui cherchait des champignons au bois est surprise par ce petit enfant. Elle appelle les chasseurs qui amènent le petit au village. Après, le garçon est envoyé à Paris où Monsieur Itard avec l'aide de sa majordome veut l'instruire et le socialiser. C'est une tâche difficile mais il réussit de grandes choses avec cet enfant. 

Le film dont je vous parle a obtenu un grand succès parce qu'il montre ce qu'est l'apprentissage d'un enfant qui a vécu 8 ou 9 ans de sa vie tout seul dans un bois d'Aveyron. L'enfant sauvage est un film documentaire qui veut montrer, donc, la difficulté de resocialiser un "enfant sauvage". A mon avis, il est très intéressant pour son contenu psychologique et culturel.  

 

Patrice Leconte, Le mari de la coiffeuse

Richard Clarà, PEI, UPF, niveau 3

Le mari de la coiffeuse est un film français réalisé par Patrice Leconte en 1990 et interprété par Jean Rochefort (Antoine) et Anna Galiena (Mathilde). Patrice Leconte a réalisé des films avec une nouvelle génération de comiques venus du café-théâtre. Il a eu du succès avec des films comme Tandem ou Monsieur Hire.

Antoine, un doux gamin qui passe les vacances avec sa famille à la plage, vit obsédé par une coiffeuse. Il se promet d'épouser une femme avec ce métier quand il sera adulte. Et effectivement, 40 ans plus tard, il satisfait son rêve: il tombe amoureux d'une coiffeuse, Mathilde, une jeune femme belle et sensuelle. Ils se marient très vite et vivent une histoire d'amour très spéciale. Seulement le passage de drôles de clients qui leur racontent les histoires et les problèmes de la vie leur permettent de se mettre en rapport avec le monde extérieur. L'amour fou du couple devient une tragédie. 

Le mari de la coiffeuse est un film intimiste, une histoire d'un amour fou, lent et drôle. L'humour des dialogues, l'érotisme et la sensualité sont des constantes dans l'oeuvre. C'est une comédie que j'ai beaucoup aimée, un mélange d'humour et de tragédie. On y parle de l'essence de l'amour, des relations entre les gens et du sens de la vie. Spécialement, j'ai trouvé très amusants les danses d'Antoine sur la musique arabe et l'érotisme des jeux amoureux dans le salon de coiffure. 

 

Denys Arcand, Les invasions barbares

Julià Florit, PEI, UPF, niveau 3

La famille et les amis. Quand Rémy (Rémy Girard) est à l'hôpital parce qu'il souffre d'un cancer terminal, son ex-femme Louise et son fils Sébastien reviennent à son côté. Bien qu'il y ait longtemps que Sébastien ne parle plus avec son père, il décide d'aider sa mère et de rendre les derniers jours de son père les plus joyeux de sa vie. Il appelle les amis de Rémy, même ses ex-maîtresses, et ils passent le temps en se souvenant du passé. On voit comme Rémy est de plus en plus mal et comme les autres personnes qui sont près de lui souffrent avec lui. 

Ce film québécois est vraiment sympa mais un peu triste. Et c'est précisément à cause de Rémy Girard, qui avait déjà travaillé avec Denys Arcand plusieurs fois, qu'on écoute les plus brillantes phrases du film et qu'on comprend que les amis et la famille sont les choses les plus belles qu'on a dans notre vie. Ainsi, le film nous rappelle la nécessité de prendre la vie avec humour, désir et une philosophie un peu hédoniste, et surtout de ne jamais penser que nous sommes seuls.

 

Francis Veber, Le dîner de cons (1997)

David Gutierrez Francisco, EOI Esplugues, niveau 2

L'histoire raconte le jeu qu'organisent un groupe d'amis BCBG, avec une bonne maison, une belle femme, le succès professionnel et aussi avec beaucoup d'argent Chaque mercredi, ils invitent à dîner un idiot par personne et quand le diner est déjà fini, ils décident qui est l'idiot le plus idiot des trois invités. Mais ce dîner sera différent quand le protagoniste, Pierre Brochant (Thierry Lhermitte) amènera François Pignon (Jacques Villeret), un fonctionnaire obsédé par la fabrication des sculptures d'allumettes. Mais Pignon n'est pas aussi idiot qu'il paraît, parce qu'il provoquera la ruine du protagoniste au milieu d'une situation étourdie où se trouveront les trois amis et la fiancée du protagoniste, enveloppés par les embrouillements de monsieur Pignon. Bien que Pignon joue le rôle de l'idiot et d'une bonne personne, il se révèle être un oiseau de malheur et il cause entre autres choses: un lumbago à Brochant, que sa femme, Christine, laisse; il fait aussi venir une folle obsédée par Brochant, le réunit aussi avec son pire enemi, et finalement Pignon fait que le fisc enquête sur lui! C'est pourquoi Pignon, se venge du protagoniste pour pour avoir humilié tant d'idiots.

C'est un film fantastique, parce qu'il a un bon rythme et il est très sympa, et je pense que c'est une bonne comédie où Jacques Villeret joue un rôle parfait.  

Ismaël Ferroukhi, Le grand voyage (2004)

Mar Almató, EOI Esplugues, niveau 2

Réalisateur : Ismaël Ferroukhi

Scénariste : Ismaël Ferroukhi

Acteurs :  Nicolas Cazalé

                 Mohamed Majd

                 Jacky Nercessian

 France / Maroc

Synopsis

Reda, un jeune étudiant qui habite dans le sud de la France, doit accompagner son père à la Mecque en voiture. La relation entre père et fils n’est pas bonne, parce qu’il n’y a pas de communication. En plus, Reda, veut faire le voyage à sa manière, c’est à dire qu’il veut visiter les villes par où ils passent, mais son père ne le laisse pas, parce que ça va contre le pèlerinage. Mais après ce grand voyage, quand ils arrivent à la Mecque, leur relation change, finalement, ils apprennent à se respecter mutuellement.

Pour moi, ce film est vraiment bon, parce qu’il montre une histoire très réelle, et quelquefois on se peut sentir identifié à la relation entre ces deux personnes. Mais surtout, c’est une histoire, amusante, triste, intrigante et très intéressante. En plus, ce film montre comment plusieurs musulmans  font leur pèlerinage à la Mecque et c’est très surprenant.

Jacques Audiard, De battre mon coeur s’est arrêté

Jordi Sanchez,  EOI Esplugues, niveau 2

Ce mois de juillet je suis allé voir ce film français de Jaques Audiard. L’acteur principal, Thomas Seyr, travaille dans le secteur immobilier, achète et vend des maisons et des terrains. D’ailleurs, quand il y a des gens qui ne payent pas leur loyer, il va avec des rats et les met chez eux comme signe d’avertissement. Ça c’est un travail très compliqué qui, avec la mort de sa mère, a fait que son caractère ne soit pas très agréable.

Un jour il trouve Monsieur Fox, un répresentant des pianistes avec du talent; ça fait beaucoup d’années qu’il l’avait déjà été de sa mère. Cette rencontre fait que Tom recommence à jouer du piano, pour faire une audition devant Monsieur Fox. Pour préparer ça, il joue une Toccata en mi mineur, de J.S. Bach et il suit des cours avec une professeure chinoise. Pour elle, ce sera très difficile à cause de son caractère––il crie sur elle––et parce qu’elle ne parle pas français. Ça irrite beaucoup son étudiant.

Finalement, l’objectif de ce cours échoue parce que le jour où il a l’audition avec Monsieur Fox, il est tellement nerveux qu’il ne peut pas jouer. Mais d’autre part, le cours fait que les deux se connaissent mieux, et ils seront un couple deux ans plus tard. Elle sera pianiste, et lui son représentant.

Cédric Kaplish, L'auberge espagnole (2002)

Mar Almató, EOI Esplugues, niveau 2

Réalisateur et scénariste: Cédric Kaplisch

Acteurs : Romain Duris, Judith Godrèche, Audrey Tatou, Cécile de France, Kelly Reilly …

 

Xavier est un universitaire qui étudie les sciences Économiques. Son père,  lui promet un travail dans son entreprise, mais il faut qu’il sache l’espagnol. C’est pour ça qu’il part une année à Barcelone avec « Erasmus ». Il laisse à Paris sa petite amie, Martine. Quand il arrive à  Barcelone, il a des problèmes pour trouver un appartement. Un couple de français l’aident et lui donnent un  logement jusqu'à ce qu’il trouve un appart. Finalement, il partage un appart avec 6 étudiants d’autres parties du monde : un Italien, une Anglaise, un Danois, un Allemand et une Espagnole. Loin de son pays, il découvre ce qu’est être un étranger. Il vit beaucoup de nouvelles expériences avec ses amis au long d’une année. En plus, il a une relation amoureuse avec la femme qui l’a aidé quand il est arrivé à Barcelone. Finalement, il retourne à Paris. Martine a un autre petit ami, et Xavier doit aller vivre avec ses parents. Il commence à travailler dans l’entreprise de son père.

Commentaires personnels

Ce film est une extraordinaire réflexion sur la  vie des jeunes étudiants en Europe, parce qu’il montre tous ces problèmes quotidiens, économiques, sentimentaux, personnels…En plus, le film se situe dans la ville de Barcelone, où il y a beaucoup d’étudiants d’Erasmus, et c’est une ville magnifique pour situer cette histoire. Voir le film en version originale, je crois que c’est très curieux et amusant parce qu’on peut voir le mélange de langues et cultures. Finalement, je pense que tous ces étudiants qui ont fait l’Erasmus peuvent se sentir vraiment identifiés avec ce film et ses personnages, parce que cette histoire, c’est l’histoire de la majorité des jeunes.

Cédric Kaplish, Les poupées russes (2005)

David Gutiérrez, EOI Esplugues, niveau 2

C'est la continuation du film "L'auberge espagnole ", et le film reprend l'histoire cinq années après la fin de ce dernier. Xavier (Romain Duris) a maintenant 30 ans et travaille comme uteur, son rêve, mais il ne trouve pas le bonheur dans les travaux qu'il obtient, puisqu'ils sont des travaux très étranges, comme par exemple des feuilletons... Il doit s'occuper du fils de son ex- fiancée Martine (Audrey Tatou), il vit avec son amie Isabelle (Cécile de France), et il doit confronter plusieurs romances jusqu'à  Wendy(Kelly Reilly), qui est l'adorable rousse du premier film. Un autre point fort sera le mariage du frère de Wendy avec une femme russe qui fait de la danse classique.

Je crois que ce second film est meilleur que le premier, parce qu'il est plus amusant, avec davantage d'embrouillements, ça ne manque pas de sel, et les personnages sont plus mûrs. La relation d'amour de Wendy et de Xavier m'enchante aussi parce que ce n'est pas du tout typique. Je crois que c'est un bon film et je le recommanderais parce qu'il présente comme une comédie la réalité qui nous attend nous les jeunes, qui étudions encore.

 

 

 

 

 

 

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