Développement :

Position de départ :
Assis/es confortablement, le dos droit.

Déroulement :
« Vous prenez quelques minutes  pour mettre en mouvement vos pieds, vos jambes, vos bras, votre tête, toutes les parties de votre corps qui en ont besoin, avant de trouver leur place et de se poser.
Vos yeux s’apaisent, se détendent et se ferment pour pouvoir s’ouvrir maintenant sur d’autres espaces.
Vous pouvez imaginer ou laisser venir les images, et vous laisser guider par ma voix.
Vous voici sur un petit chemin de terre, la nature est riche et belle comme un jour de printemps, le chant des oiseaux vous accompagne, des papillons multicolores dansent autour de vous, vous percevez le cliquetis de l’eau qui coule dans la rivière un peu plus loin, l’odeur des bois et de la terre monte jusqu’à vos narines qui s’arrondissent de plaisir, hum m m m m m m m. Le chemin vous conduit jusqu’à une super étendue verte, c’est une prairie d’herbe tendre  qui déroule son doux tapis de printemps. Vous souvenez-vous de ces jeux d’enfants où on se laisse rouler sur les pentes, abandonnant son corps aux lois de la pesanteur ?. La pente douce s’offre à vous maintenant, ne résistez pas, allez-y, laissez-vous rouler, votre corps roule dans l’herbe verte, votre respiration s’accélère, votre cœur bat de plus en plus fort, le rire coule dans votre gorge ouaouh  !! et sur une dernière roulade, le mouvement s’arrête, votre corps  se détend…voilà…   vous sentez votre corps ? tout votre être est apaisé. Vous sentez l’odeur de l’herbe qui monte du sol et sa douce couleur vert tendre vous enveloppe. Votre regard s’ouvre, pour découvrir là, juste sur votre nez tout contre votre joue, un tapis de petites fleurs roses, douces, tendres, elles se serrent les unes contre les autres, pour ne plus former qu’une seule couleur rose qui vient adoucir votre cœur. Laissez-vous rouler sur le dos maintenant si ce n’est déjà fait, au-dessus de vous le ciel est bleu, pur, sans    nuages, comme vous avez déjà dû le voir  après le passage du vent. Toutes ses impuretés ont été balayées, le soleil l’éclaire dans toute son immensité. Sentez comme la pureté de ce bleu du ciel, vous apaise et vous enveloppe. De légers nuages blancs    et floconneux passent maintenant dans le ciel bleu, vous les regardez passer, lentement poussés par le vent, s’éloigner… doucement, vous sentez à nouveau votre corps tel qu’il est là, maintenant, lorsque vous ressentirez le besoin de vous apaiser, vous saurez désormais retrouver ces espaces ou regarder le bleu du ciel, le rose des fleurs, le blanc des nuages à l’intérieur ou à l’extérieur de vous »  (texte de : Geneviève Manent, Être confiant au quotidien »