SOL, VÉGÉTATION ET MICROORGANISMES NÉCESSAIRES

Les marais naturels peuvent devenir très complexes, avec une couche d'eau qui couvre le sol, une grande quantité de végétation à des niveaux différents (submergée, flottante et émergente) et eaux souterraines plus ou moins proches de la surface. À travers les différents processus, les microorganismes du sol et des rhizomes des plantes dégradent la matière organique, les plantes assimilent et retiennent les nutriments et les métaux de l'eau restent retenus dans le gravier et le tissu végétal.

SOL

Normalement, ces lacunes se forment en excavant le terrain et le recouvrant avec un canevas imperméable en plastique, après on la remplit avec une couche épaisse de gravier qui sert pour que les plantes puissent bien s'enraciner. Finalement, tout se recouvre avec une couche de gravier plus fine.

VEGETATION

Le moyen aquatique offre aux végétaux l'avantage de disposer constamment d'eau pour les fonctions physiologiques qui leur sont nécessaires.

Il faut distinguer les végétaux proprement aquatiques ( hydrophytes), qui flottent ou vivent submergés dans l'eau, des halophytes, qui ne maintiennent que les racines et une part des tiges sous l'eau, et du reste d'hydrophytes qui simplement vivent dans des endroits humides.

Par rapport aux eaux douces, on peut différencier un groupe de communes aquatiques selon qu'il s'agit d'eaux courantes ou stagnantes, et aussi selon son état trophique.
Quand les eaux sont assez transparentes, il prédomine les plantes submergées (halophytes). Par contre, quand la concentration de nutriments ou les sédiments en suspension sont élevés, le manque de transparence empêche la vie submergée et alors seulement devient possible le développement de plantes qui flottent librement sur la surface de l'eau, tel est le cas des lentilles d'eau. Si la qualité physico-chimique de l'eau est encore plus basse, les végétaux aquatiques (hydrophytes) y disparaissent complètement.
Les communes halophytiques et hydrophiles se développent habituellement dans les zones de marais, aux rives des lacunes, aux bords des fleuves ou aux ruisseaux. Dans les zones les plus profondes se développent les cannaies, les massettes et les peuplements de jonques. Dans les sols moins inondés s'y développent les communes d'iris jaune ou de jonque bovale.
Ces végétaux aquatiques forment le filtre vert: ils prennent les nutriments (phosphore et nitrogène) pour grandir et retiennent des substances contaminatrices.
En plus, ces plantes tolèrent bien les variations du niveau d'eau, et même la dessiccation temporale du soustrait.

MICROORGANISMES NECESSAIRES

Étant donné que nous n'avons pas eu le temps d'analyser des modèles d'eau, sous ce titre nous traiterons seulement les invertébrés aquatiques qui jouent un rôle dépurateur. Les invertébrés aquatiques les plus importants en espèces et en biomasse sont les crustacés et les insectes.

Les crustacés sont un groupe d'animaux presque exclusivement aquatique que l'on peut trouver aussi dans les eaux douces comme dans les salées. Les plus représentatifs et spécialement abondants en eaux riches en nutriments, qui ont une fonction de filtre et qui se nourrissent de détritus organiques, bactéries et algues unicellulaires, sont les Cladocères, les Ostracodes, les Micidaces, les Isopodes et les Amphipodes.

Els Les insectes, qui réalisent d'ailleurs une fonction dépuratrice, se nourrissent de restes organiques, dont les Hétéroptères aquatiques et les larves d' escarbots d'eau sont un exemple.